La santé au travail constitue un enjeu essentiel de santé publique qui a incontestablement des répercussions sur la performance économique et sociale des entreprises et de toutes les collectivités de travail.
Les fondations de cet engagement collectif ont été construites avec le plan régional de santé au travail (PRST) 1 qui s’est achevé en 2010.
Si des progrès indéniables en matière de santé et de sécurité au travail ont été réalisés, les efforts doivent cependant être maintenus au regard des statistiques des accidents du travail (AT) et des maladies professionnelles (MP) : - le nombre des Accidents du Travail (AT) stagne à un niveau trop élevé (700 000/an dont plus de 44 000 AT graves au niveau national) ; - plus d’une personne par jour meurt d’un AT (569 en 2008) ou de MP (425 en 2008) ; - les maladies professionnelles ne cessent d’augmenter (de plus de 43 000 en 2007, à plus de 45 000 en 2008) ; - plus de 13 % de la population active sont exposés à au moins 1 agent cancérogène.
Le PRST 2 doit aussi être conçu pour tenter d’infléchir collectivement ces chiffres négatifs.
Élaboré sous l’égide du Comité Régional de Prévention des Risques Professionnels (CRPRP) présidé par le Préfet de région, il montre une volonté renforcée d’inscrire son action dans la durée à travers un nombre limité de déclinaisons. La détermination des thématiques prioritaires des actions de ce plan a été fondée sur la typologie régionale des entreprises, l’analyse de la sinistralité, des risques professionnels et la prise en compte des dynamiques nationales et locales. Plusieurs axes ont été retenus qui sont expliqués dans ce document.
Suite à la validation des orientations du 3ème plan national de santé au travail 2015-2019 en janvier dernier, une déclinaison régionale devrait être diffusée par la Direccte Languedoc-Roussillon fin 2015. |