L’Uniopss a participé, le 24 octobre, à une réunion organisée par la Représentation Permanente de la Commission européenne en France dont l’objectif était de présenter le bilan de l’utilisation, par la France, des crédits issus du plan de relance européen. Trois focus avaient été choisis, tous en lien avec l’énergie, dont un sur le logement.
Laurence Boone. secrétaire d'État auprès de la ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargée de l'Europe, a rappelé, via un message vidéo, quelques points, comme le fait que le dispositif Ma Prime Rénov, permettant la rénovation énergétique des logements en France, était financé à hauteur de 70 % par le plan de relance européen.
Etaient également présents : la représentante de la Commission européenne pour la DG RECOVER, Céline Gauer, ainsi que le directeur général du Secrétariat général aux Affaires européennes, Emmanuel Puisais- Jauvin et la Secrétaire générale adjointe à la Planification écologique, Cécilia Berthaud. La vice-présidente en charge des affaires européennes pour le Conseil départemental du Cantal, et présidente de Cantal Habitat, organisme de logement social, a rappelé que les crédits du plan de relance européen, combinés avec ceux de France Relance, avaient permis la rénovation énergétique de 62 logements sociaux qui étaient des passoires thermiques, pour un montant moyen de 75 000 euros de travaux par logement dans sa commune du Cantal, Arpajon sur Cère. Isolation par l’extérieur, changement de fenêtres, salle de bain, ventilations mécaniques, chaudières, accessibilité du parking PMR, et création d’ascenseurs ont ainsi pu être réalisés pour améliorer la vie quotidienne des personnes et faire réaliser entre 500 et 900 euros d’économies sur les factures d’énergie par an. Pour retrouver cette illustration concrète, en vidéo, de ce que l’Europe peut apporter au quotidien, cliquer ici.
L’Uniopss est intervenue pour demander si les crédits issus du plan de relance européen et ceux issus du Fonds Européen Social pour le Climat, dont les critères d’utilisation sont en cours de définition, pourraient également servir à réduire le reste à charge des propriétaires occupants modestes et très modestes réalisant des travaux de rénovation énergétique performante de leur logement, pour aller vers un reste à charge zéro, et à augmenter le montant du chèque énergie. Ce ne sont pas les pistes actuellement à l’étude, mais tout reste encore ouvert.
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